Retraite : comment optimiser vos droits ?

Suite à la hausse des erreurs de calcul des pensions de retraite de base, il est judicieux de vérifier en amont quels sont vos droits à la retraite. L’occasion aussi de faire un point sur votre carrière et d’optimiser vos droits et donc votre future pension. Voici quelques conseils.

Retraite comment optimiser vos droits

Vérifiez le nombre de trimestres comptabilisés

Le premier élément déterminant pour votre retraite est le nombre de trimestres comptabilisés. Il est important de pointer les trimestres réellement acquis et ceux qui auraient dû l’être. Pour rappel, afin d’obtenir une retraite à taux plein, il faut cumuler :

  • 167 trimestres pour les générations nées en 1959 ou 1960
  • 168 pour les générations nées juste après (entre 1961 et 1963).

Si vous n’avez pas atteint le nombre de trimestres requis mais que vous avez l’âge légal de partir en retraite (62 ans), votre retraite de base, mais également votre retraite complémentaire, subiront une décote viagère. Pour éviter cela, vous devez vérifier année par année les trimestres acquis pour repérer les éventuels manquements. Pour ce faire, il suffit de télécharger votre relevé de carrière sur le portail officiel inter-régimes Info-retraite.fr. Parmi les erreurs courantes, on peut citer le manque de trimestres des mères de famille salariées, des cotisations mal reportées, le cas des expatriés, etc.

Si vous repérez des erreurs ou des trimestres manquants, réunissez les bulletins de salaire correspondants ou autre justificatif attestant de votre situation (livret de famille, coordonnées de caisse de retraite à l’étranger, etc.). Si certaines années restent incomplètes, vous pouvez alors envisager un rachat de trimestres.

Comptabilisez vos points

À l’instar des trimestres, il faut prendre le temps de vérifier que le nombre de points accumulés pour la retraite complémentaire est correct. Il n’est pas rare qu’une période de chômage, de maladie ou de congé maternité soit comptabilisée par le régime général, mais non-reportée dans le régime complémentaire. Pour ce faire, reprenez la colonne dédiée aux points de votre relevé de carrière. Si vous constatez une incohérence avec la progression de votre salaire ou une baisse de points inexpliquée, il se peut qu’une erreur persiste. Envoyez les justificatifs (bulletins de paie, attestations annuelles Assédic, attestation de versement d’indemnités journalières de l’Assurance Maladie, etc.) à votre caisse de retraite complémentaire.

Choisissez bien votre date de départ

Il s’agit ici de savoir s’il est plus judicieux de prendre sa retraite, à taux plein, dès 62 ans ou de continuer à travailler encore quelques années supplémentaires. Suivant votre carrière professionnelle, la différence financière est parfois moindre. Chaque année supplémentaire travaillée au-delà de l’âge légal et du taux plein ne fait gagner qu’une centaine d’euros supplémentaires sur la pension mensuelle perçue. À voir si le jeu en vaut la chandelle.

Autre point à prendre en compte : l’indemnité de fin de carrière. Vous la percevrez au moment de votre départ à la retraite. Il peut donc être judicieux de retarder d’un mois son départ afin de percevoir cette indemnité en janvier de l’année suivante plutôt qu’en décembre. Ainsi, ce montant viendra s’ajouter à vos pensions de retraite, généralement moins élevées et non à vos salaires. Un gain fiscal non-négligeable.

Évaluer le malus AGIRC-ARRCO

On a souvent tendance à l’oublier au moment de calculer sa future pension de retraite, pourtant, il peut venir faire la différence. En effet, avoir la surprise de ne percevoir que 90 % de sa pension complémentaire, au lieu de 100 %, les trois premières années de son départ effectif, peut être assez désagréable. Le malus Agirc-Arrco est donc à prendre en compte.

Une des manières d’y échapper est de décaler d’un an son départ à la retraite. Le salarié profite alors de la surcote et d’un salaire annuel moyen plus important ce qui permet également d’améliorer sa pension complémentaire. Une autre option consiste à calculer précisément le malus afin de l’effacer via une décote. En effet, pour certains profils, prendre sa retraite juste avant d’atteindre le taux plein (un trimestre avant par exemple) permet d’effacer le malus en optant pour une décote viagère du régime de base et une minoration sur le régime complémentaire. Il s’agit ici de faire quelques calculs pour vérifier que la décote viagère reste inférieure au malus.

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