Le marché immobilier à Paris : prix et évolutions en 2024

Si beaucoup de prévisionnistes anticipaient un certain dépeuplement de Paris en conséquence de la crise sanitaire du Coronavirus, loin s’en faut. La Ville Lumière conserve son attrait, continue de conquérir Français comme touristes, et reste la métropole captant le plus gros de la demande immobilière de location et d’acquisition dans l’Hexagone.

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Les prix décélèrent dans la capitale

Alors que tout le territoire national affichait une hausse unanime des prix de vente depuis plusieurs mois, la tendance baissière qui s’est imposée dans certaines régions de France depuis fin 2022 semble ne pas avoir épargné l’Île-de-France et son marché particulièrement tendu. Les prix ont diminué de 3,5 % sur un an pour se fixer à une moyenne de 6 675 € le mètre carré pour l’achat d’un appartement et de 3 747 € le mètre carré pour celui d’une maison.

Pour Paris, ils ont décroché de 0,2 % en août 2023 et de 4,5 % sur un an, s’établissant à un prix moyen au mètre carré de 9 857 pour l’acquisition d’un appartement, ce qui positionnent désormais les prix en dessous du seuil symbolique des 10 000 €.

L’ITI (Indice de Tension Immobilière) en septembre 2023 de la Ville Lumière reste néanmoins fort et présente une demande de biens de 13 % supérieure à l’offre. À noter que la capitale captait déjà 6 % des recherches d’habitations dans l’Hexagone en 2021. On pourrait donc s’attendre à ce que cette tendance à la baisse se poursuive dans les prochains mois.

Les quartiers les plus attractifs

Les Yvelines et les Hauts-de-Seine, nouveaux eldorados pour les investisseurs ?

Alors que les spécialistes s’attendaient à voir la région se vider au profit de la province (en raison de l’impact de la crise de la covid-19 sur les nouveaux besoins résidentiels), l’Île-de-France a enregistré, contre toute attente, une hausse impressionnante de 51 % des recherches immobilières. Si Paris s’illustre toujours comme le secteur le plus plébiscité, se dégagent également deux départements dans le top des affections, et notamment des investisseurs : les Yvelines et les Hauts-de-Seine. Les acheteurs à vocation locative apprécient leur situation en proximité de la Ville Lumière et leurs prix plus maîtrisés.

Les Hauts-de-Seine

Second département le plus cher derrière Paris, composé de villes réputées luxueuses et de grand standing comme Puteaux (7 519 €/m²), Montrouge (7 841 €/m²), Le Plessis-Robinson (5 653 €/m²) ou Levallois-Perret (9 353 €/m²), les Hauts-de-Seine n’apparaissent pas accessibles à tous les budgets. Avec des prix qui se sont rehaussés de 2,7 % en un an, il faut compter un montant moyen de 6 897 €/m² pour un appartement et de 7 309 €/m² pour une maison.

Les Yvelines

Écartées de la capitale et offrant un cadre plus champêtre et baigné de verdure, les Yvelines savent séduire les publics désirant s’extraire du tumulte urbain. Ses communes et villages, davantage structurés en zones pavillonnaires qu’en amoncellement d’immeubles, se révèlent très prisées. On pourra citer en exemple Maisons-Laffitte (6 296 €/m²), Saint-Germain-en-Laye (8 104 €/m²), Sartrouville (4 582 €/m²), Versailles (8 242 €/m²) et Viroflay (6 203 €/m²), qui arrivent en tête des recherches immobilières.

À savoir

A en croire l’avis prévisionnel des notaires, les prix de vente devraient poursuivre en 2022 leur progression dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine.

Faut-il investir en locatif en 2024 à Paris ?

Paris possède le marché locatif le plus dynamique de France avec plus d’une demande sur 4 visant la Ville Lumière dans les recherches de biens à louer. Ce qui explique que la capitale puisse concentrer à elle seule un tiers du parc locatif tricolore. En raison des prix de location élevés dans la métropole, l’essentiel des requêtes se manifeste sur les appartements de petites surfaces.

Est-il pour autant le moment d’investir ? Oui, plus que jamais. Pourquoi ?

  • Les prix d’achat ont quelque peu reculé, il faut saisir le bon timing avant qu’ils ne remontent en flèche une fois que la Covid 19 aura un peu laisser respirer le pays
  • De nombreux biens ont été mis en vente et sont donc disponibles à l’achat à cause de la réforme du DPE (Diagnostic de Performance Energétique) mis en place en juillet 2020 et qui oblige les propriétaires à réaliser des travaux de rénovations de leurs logements les plus énergivores.
  • L’extension calendaire du dispositif de défiscalisation en Loi Pinel se révèle des plus opportunes.

Pour ce qui est des maisons dans lesquelles investir, 14 % des recherches françaises se dirigent vers l’Ile-de-France. Si Paris apparait assez boudée pour ce type de bien, les départements plus reculés comme la Seine-et-Marne et les Yvelines sont très recherchés et offrent des prix plus accessibles.

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