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Crédit immobilier : l’été 2025 propice aux acquéreurs

L’essentiel

• Les taux se stabilisent autour de 3 % cet été ;
• Les profils privilégiés d’emprunteurs obtiennent des taux négociés jusqu’à 2,7 % ;
• Les primo-accédants profitent de prêts bonifiés entre 0 % et 2 %, jusqu’à 10 % du montant emprunté ;
• L’opportunité est à saisir avant la rentrée pour les acheteurs immobiliers.

Les taux d’emprunt immobilier marquent une pause

Les emprunteurs enterrent la hache de guerre et laissent peu à peu s’éloigner le douloureux souvenir de la flambée des taux, l’époque où ils avaient atteint les 4,20 % en décembre 2023. L’été 2025 confirme la tendance à la stabilisation des crédits immobiliers avec des valeurs balbutiant autour des 3 % depuis plusieurs mois.

Cette accalmie pérenne des taux d’intérêt immobiliers permet aux acquéreurs d’anticiper sereinement leur projet, sans avoir le couteau sous la gorge. Le temps de recherche et de réflexion retrouve sa place dans le paysage immobilier, permettant d‘équilibrer à nouveau le marché.

Soutenue par la récente baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne et motivée par un repli de l’inflation en zone euro, le secteur du crédit immobilier reprend des couleurs. En parallèle, l’OAT à 10 ans, indicateur phare pour les banques, profite également d’une stabilité favorable au maintien des conditions actuelles de crédit. De quoi encourager les acheteurs immobiliers à concrétiser leur projet cet été, jusqu’à la rentrée.

Les profils d’acheteurs choyés par les banques

Dans un souci de conquête commerciale, les établissements bancaires cherchent à capter et fidéliser de nouveaux clients durables. C’est pourquoi les offres promotionnelles de prêts immobiliers se multiplient depuis plusieurs mois, particulièrement chez les banques régionales. Les profils de jeunes emprunteurs font partie de la cible principale, tout comme les très hauts revenus.

Ces emprunteurs peuvent bénéficier d’importantes décotes des taux d’emprunt immobiliers, négociés en fonction de leur profil. Certains dossiers réussissent à obtenir des taux d’intérêt inférieurs à ceux pratiqués sur le marché, à 3 %, jusqu’à 2,7 % sur 15 ans ou 2,85 % sur 20 ans.

Quant aux primo-accédants, ils profitent également de taux bonifiés leur permettant de réaliser leur projet immobilier. Le nombre de banques régionales et mutualistes ayant décidé de prolonger leurs dispositifs de prêts bonifiés jusqu’à fin 2025 ne cesse d’augmenter. Cette typologie d’emprunteurs intéresse particulièrement les établissements bancaires, que ce soit pour leurs livrets ou leurs comptes d’épargne. Afin d’appâter ces nouveaux clients, les banques n’hésitent pas à leur proposer un taux d’emprunt complémentaire entre 0 % et 2 %, pouvant couvrir jusqu’à 50 000 € du financement du projet. Un coup de pouce non négligeable, leur permettant de couvrir jusqu’à 10 % du montant total de leur achat immobilier, réduisant ainsi considérablement le coût global du crédit. Les projets éligibles aux prêts aidés ou préférentiels incluent également les logements immobiliers dotés d’une bonne performance énergétique ou de travaux de rénovation favorables au DPE.

Vers une rentrée 2025 toujours favorable pour l’immobilier ?

Si le contexte actuel est encourageant, voire rassurant pour les acheteurs immobiliers, la conjoncture géopolitique laisse planer un voile d’incertitude sur le marché. Les experts donnent le feu vert jusqu’à fin août et tablent sur une possible stabilité des taux reconductible à la rentrée. Toutefois face à un équilibre bancal des marchés énergétiques et compte tenu du contexte politique tricolore à fleur de peau, certains experts préfèrent jouer la carte de la prudence. Selon eux, la stabilité des taux est une opportunité à saisir, en prévision d’un retournement de situation probable avant la fin de l’année 2025.