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SONDAGE : LES FRANCAIS ET L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER

Alors que nous venons de faire face à deux ans de crise sanitaire sans précédent et que tous les pans de la vie des Français ont été impactés, nous nous demandions ce qu’il pouvait bien en être désormais de leur rapport à l’investissement immobilier. Cette crise a-t-elle pu renforcer, ou, au contraire, diminuer leur attrait pour le secteur ? Qu’en est-il de leurs connaissances des dispositifs d’aide à l’investissement comme la loi Pinel ? Dans quelles conditions sont-ils prêts à investir en 2021 et 2022 ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, nous avons fait appel à l’institut de sondage OpinionWay. Après avoir interrogé un échantillon de 1004 personnes de 18 ans et plus représentatif de la population française, il nous a transmis ses conclusions. Nous vous laissons en découvrir le contenu ci-dessous.

UN IMPACT MODÉRÉ DE LA CRISE SUR L’INTÉRÊT DES FRANÇAIS POUR L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER, MAIS DES PERCEPTIONS PLUS PRONONCÉES SUR LES EXIGENCES DES FUTURS PROPRIÉTAIRES

Depuis la crise sanitaire du Covid-19 et ses confinements successifs, le logement et le confort chez soi sont devenus une question centrale pour les Français.

CE RÉINVESTISSEMENT DE L’ESPACE PERSONNEL DANS LE LOGEMENT VA-T-IL DE PAIR AVEC UN ATTRAIT POUR L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER ?

Trois Français sur quatre déclarent que la crise n’a pas eu d’impact sur leur intérêt pour l’investissement immobilier (75%). Mais pour un quart d’entre eux, elle a eu un effet important sur leur perception de l’investissement (24%). Un phénomène qui reste très partagé entre les Français, la crise ayant permis un renforcement de l’intérêt pour une petite partie d’entre eux (11%) alors qu’une mise à distance de l’immobilier est soulignée pour les autres (13%).

L’IMPACT DE LA CRISE SUR L’INTÉRÊT POUR L’INVESTISSEMEN IMMOBILIER EST DAVANTAGE D’ORDRE GÉNÉRATIONNEL :

Les 50 ans et plus

sont peu investis sur le sujet :
18 % des 50-64 ans et 9 %
seulement des 65 ans et plus déclarent que la crise a eu un impact sur leur intérêt
pour l’investissement immobilier.

Les moins de 35 ans

Sont beaucoup plus impliqués, pour autant les avis sur l’influence positive ou négative de la crise sur leur intérêt sont très partagés.

Parmi les 18-24 ans, 23 % déclarent que la crise a renforcé leur affection pour l’investissement, et ils sont tout autant à déclarer le contraire (22 %).

Les 25-34 ans partagent ce sentiment dans des proportions équivalentes : 20 % expriment un intérêt renforcé et 22 % un intérêt diminué. 45 % des 18-24 ans et 42 % des 25-34 ans soulignent finalement un impact non négligeable de la crise sur leur
perception de l’investissement immobilier.

Plus d’un tiers des locataires (36 %) et des classes les plus aisées (33 %) reconnaissent un impact de la crise sur leur intérêt pour l’investissement immobilier. Tout comme les plus jeunes, les avis sont partagés sur le sujet, même s’il semble qu’une baisse de l’attention portée au sujet soit plus importante : parmi les locataires, 14 % déclarent que la crise a renforcé leur intérêt immobilier et 22 % déclarent qu’elle l’a diminué. Concernant les classes les plus aisées, ces scores sont similaires : si 15 % déclarent un intérêt renforcé, ils sont 18 % à avoir ressenti l’effet contraire.

SI LA CRISE N’A EU QU’UN IMPACT MODÉRÉ SUR L’ATTRAIT DES FRANÇAIS POUR L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER, ELLE A MODIFIÉ LEUR PERCEPTION D’UN LOGEMENT IDÉAL POUR UN INVESTISSEMENT FUTUR.

La recherche de logement avec un extérieur apparait comme un critère prioritaire pour les futurs propriétaires selon près de 9 Français sur 10 (86%). L’influence des confinements successifs a remis en question le bâti et les Français s’accordent sur le fait que les futurs propriétaires vont davantage rechercher des logements avec un extérieur, 4 interviewés sur 10 étant tout à fait d’accord avec ce besoin (40%).

  • Des perceptions plus prononcées chez les plus de 50 ans (50-64 ans : 90% écart de 4 points avec la moyenne ; 65 ans et plus : 93 %, écart de 7 points), et les classes les plus aisées (90%, écart de 4 points avec les Français ; revenus de 3500 euros et plus : 94%, écart de 8 points).

Ce constat est confirmé par ceux qui considèrent que la crise a eu un impact sur leur intérêt pour l’immobilier. S’ils devaient réaliser un investissement locatif, leurs critères de sélection seraient bien différents en raison de la crise et ses confinements successifs. Trois quarts d’entre eux déclarent que les critères de sélection d’un logement dans l’objectif de le louer ont changé depuis mars 2020 (76%, dont 27% de tout à fait d’accord).

  • Une hausse des critères de sélection du logement qui s’avère plus importante parmi les moins de 35 ans (82%, écart de 6 points par rapport à la moyenne) et les locataires (81%, écart de 5 points). Des publics qui ont potentiellement davantage été touché par la crise que leurs aînés et que les propriétaires.

La crise sanitaire a donc pu avoir un impact sur la sélection des logements pour les futurs propriétaires, mais ce n’est pas l’unique impact relevé. En effet, la sélection des locataires dans le cadre d’un investissement immobilier locatif est également un élément auquel les futurs propriétaires accordent davantage de vigilance depuis la crise.


Le choix du locataire est essentiel pour le propriétaire et conditionne pour les mois, voire les années à venir, la durée de vie du logement. Ce critère essentiel dans l’investissement immobilier locatif apparait lui aussi avoir subi l’influence de la crise. Ainsi, pour la majorité des Français, la crise sanitaire et les confinements successifs vont inciter les propriétaires à devenir plus exigeants sur la sélection des locataires (70%).

  • Les moins de 35 ans sont les plus réceptifs aux exigences demandées par les futurs propriétaires : les trois quarts considèrent que ces derniers vont devenir plus exigeants sur la sélection des locataires, du fait de la crise sanitaire actuelle (75% – écart de 5 points avec la moyenne).


Cette exigence demandée de la part des propriétaires est partagée par ceux qui considèrent que la crise a eu un impact sur leur vision en investissement immobilier. Pour une majorité d’entre eux le besoin de demander davantage de garanties aux locataires par rapport à la période pré-crise domine (71% dont 29% de tout à fait d’accord).

  • Plus particulièrement, les propriétaires considèrent qu’il est essentiel de demander davantage de garanties aux locataires pour réaliser de l’immobilier locatif depuis la crise sanitaire (78%).

ET APRÈS LA CRISE SANITAIRE ? UNE CONNAISSANCE MODÉRÉE DES FRANÇAIS EN MATIÈRE D’IMMOBILIER, MAIS UN INTÉRÊT POTENTIEL CONCERNANT L’IMMOBILIER LOCATIF

Les rebondissements induits par la crise sanitaire et ses confinements successifs ont eu un impact sur les perceptions et connaissances des Français en matière d’investissement immobilier.

L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER ET LES DISPOSITIFS FISCAUX QUI L’ENTOURENT PEUVENT ENCORE SEMBLER COMPLEXES POUR UNE PARTIE DES FRANÇAIS.

La loi Pinel en est l’exemple même : deux tiers des Français en ont connaissance (66%) mais, en réalité, seuls 23% identifient clairement le dispositif, contre 43% qui voient ce qu’elle représente mais n’identifient pas clairement son périmètre.

  • Les Français les plus avertis sur le sujet sont les hommes (71% connaissent la loi, dont 26% connaissent bien le dispositif), les plus de 50 ans (72% dont 24% identifient bien le dispositif) ainsi que les classes les plus aisées (74% dont 31% voient bien de quoi il s’agit). A l’inverse, les femmes (61% connaissent la loi), les moins de 35 ans (54% la connaissent) et les classes plus populaires (61% la connaissent) sont plus en retrait sur ce sujet.
  • La loi Pinel est également plus connue en Ile-de-France, où trois quarts des répondants déclarent connaitre le dispositif (76%). Une des raisons pourrait être le parc immobilier plus dense dans cette région.
  • Les propriétaires, potentiellement concernés ou ayant pu bénéficier de la loi sont également les meilleurs connaisseurs de celle-ci (71% dont 26% voient bien de quoi il s’agit) contrairement aux locataires qui pourraient être eux aussi concernés par la loi, s’ils le souhaitent, ont une faible connaissance du dispositif (59%).

LA FUTURE LOI PINEL, NOMMÉE « SUPER PINEL », MISE EN PLACE À PARTIR DE 2023 EST BEAUCOUP MOINS CONNUE DU GRAND PUBLIC.

Un quart des Français déclare connaitre son existence (24%), mais seul 7% identifient clairement ses enjeux.

  • Les catégories les plus aisées sont ici encore les plus informées sur le sujet : 31% ont déjà entendu parler de la loi Super Pinel et 14% identifient bien ses enjeux et les modifications qu’elle apporte.
  • Les moins de 35 ans semblent les plus renseignés sur le sujet : 32 % connaissent le dispositif et 15% voient bien ce que c’est contrairement à leurs aînés âgés de 50 ans et plus : 22% connaissent le dispositif mais seul 3% connaissent bien la loi Super Pinel.

Ainsi, même si les niveaux de connaissance sont différents selon les cibles, le niveau global demeure assez faible. Au total, moins d’un quart des Français connaissent la loi Pinel et la loi Super Pinel (23%). Les Français ont d’ailleurs conscience de leur méconnaissance des dispositifs fiscaux en lien avec l’immobilier, considérant qu’il est essentiel de passer par un professionnel afin de réaliser un projet d’investissement locatif (62%).

  • Les plus âgés (65 ans et plus) et les habitants d’Ile-de-France sont les plus sensibles au sujet : 70% souhaitent avoir recours à un professionnel pour réaliser un projet d’investissement.

LA CRISE SANITAIRE A ÉGALEMENT PERMIS À CERTAINS FRANÇAIS DE POUVOIR ÉPARGNER PLUS QU’AUPARAVANT (42 %).

Si cette épargne pourrait potentiellement être réinvestie dans l’investissement immobilier, les types de bien privilégiés sont très hétéroclites concernant le bâti.

  • Le neuf attire plus d’un Français sur deux (55%), mais l’ancien garde son charme pour une part non négligeable de Français (43%). Les 65 ans et plus sont davantage intéressés par des biens neufs (61%).
  • Les appartements séduisent également un Français sur deux (53%). Les plus âgés recherchent un appartement (67% souhaitent investir dans un appartement parmi les 65 ans et plus).
  • Pour autant les maisons ne sont pas en reste pour les Français (45% souhaitent investir dans une maison). Un attrait qui est majoritaire chez les 25-34 ans (56%). Les catégories populaires et les locataires chercheraient également davantage à investir dans une maison (respectivement 57% et 52%).

CONCERNANT LA LOCALISATION ET LA SURFACE, LES AVIS SONT LÉGÈREMENT PLUS TRANCHÉS : LES VILLES MOYENNES ET LES APPARTEMENTS À TAILLE FAMILIALE SONT FAVORISÉS.

Acheter un bien dans une ville moyenne apparaît comme la perspective la plus convoitée par rapport à la campagne ou aux grandes villes. La moitié des Français souhaiterait pouvoir investir dans une ville moyenne (49%). 27% des interviewés choisissent un bien à la campagne et 22% préfèrent une grande ville.

  • Les principaux écarts sont significatifs entre les classes socio-professionnelles : alors que les inactifs (majoritairement les retraités) apprécieraient investir dans un bien dans une ville moyenne (55% contre 49% en moyenne), les classes populaires préfèrent investir à la campagne (34% contre 27% en moyenne) et les classes les plus aisées privilégient quant à elles l’investissement dans les grandes villes (30% contre 22% en moyenne).
  • Enfin, concernant la surface, les avis sont également plus nets, la surface habitable pour une famille, un logement de type T3, apparaît comme le bien idéal pour investir selon deux tiers des Français (66%).

EN RÉSUMÉ

Alors même que les Français vivent depuis deux ans dans un contexte incertain dû à la crise sanitaire du Covid, ils n’ont en rien perdu de leur intérêt pour l’investissement immobilier. 3 Français sur 4 affirment d’ailleurs que, pour eux, la crise n’a eu aucun impact à ce niveau. Ils sont même 11 % (en particulier les plus jeunes) à avoir vu leur intérêt pour l’investissement immobilier se renforcer avec cette crise.

  • Les Français s’attendent tout de même à ce que certains changements s’opèrent du fait de la crise du Covid. Ils sont nombreux à penser que les propriétaires-bailleurs seront désormais plus exigeants dans la sélection de leurs locataires et qu’ils n’hésiteront pas à demander plus de garanties avant de louer. Ils feront également plus attention à certains critères nouveaux au moment de sélectionner leur bien. Pour 9 Français sur 10, il ne fait d’ailleurs aucun doute sur le fait que les propriétaires-bailleurs rechercheront désormais plus fortement des logements avec un extérieur.
  • Si l’on doit dresser la carte d’identité du bien qui sera le plus recherché ces prochains mois par les acquéreurs souhaitant réaliser un investissement locatif, nous pouvons affirmer que celui-ci sera : un appartement neuf de taille T3 situé dans une ville moyenne. Et possédant donc un extérieur.
  • Durant la crise, 42 % des Français ont épargné plus que d’ordinaire. Un apport potentiel pour les aider à réaliser un projet d’investissement immobilier. Pour le concrétiser, il semble que les Français puissent facilement se tourner vers des dispositifs d’aide comme la loi Pinel, puisqu’ils sont plus de 60 % à connaître ce dispositif. 24 % d’entre eux ont d’ailleurs déjà entendu parler du futur dispositif « Super Pinel » en préparation.
  • Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute pour une majorité de Français (62 %) qu’il est essentiel de se faire accompagner d’un professionnel pour réaliser son projet d’investissement locatif.
  • Des données positives recueillies auprès des Français annonçant une bonne résilience du marché. Lorsque l’on sait que le marché immobilier justement, et particulièrement celui du neuf, fait aujourd’hui face à une véritable pénurie de logements, cela ne peut qu’encourager l’Etat et les collectivités locales à lancer de nouveaux grands projets d’envergure. De quoi permettre aux Français de réaliser leurs projets d’investissement locatif, tout en aidant le plus grand nombre à se loger au mieux dans les zones les plus tendues du territoire.

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Retrouvez en téléchargement gratuit l’ensemble des documents relatifs au sondage mené par OpinionWay pour Selexium.

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